ORACLE Grand Est : les impacts du changement climatique sur l’agriculture régionale
Avec le soutien de l’ADEME et du Conseil régional Grand Est, les Chambres d’agriculture publient le livret ORACLE (Observatoire Régional sur l’Agriculture et le Changement cLimatiquE) : pour aller plus loin dans la connaissance des impacts du changement climatique sur l’agriculture régionale.
Oracle a pour ambition d’aider le monde agricole à mieux intégrer l’évolution du climat dans ses prises de décisions, sa stratégie, ceci à des fins d’adaptation et d’atténuation.
Le lien vers la page dédiée sur le site de la chambre d’agriculture
Le lien vers le livret ORACLE.
Rendement du blé tendre
On observe dans les dix départements du Grand Est une rupture dans la progression des rendements en blé tendre qui se manifeste au cours des années 1990. Ce phénomène, qui s’observe sur l’ensemble de la France métropolitaine, résulte pour moitié du changement climatique qui a accru les stress hydrique et thermique en fin de cycle cultural. L’avancement des dates de semis, le choix de variétés précoces (dans les limites permises par l’agronomie) et la recherche de variétés tolérantes aux températures élevées sont les voies majeures d’adaptation qui devront être testées.
Source : ORACLE – Chambre d’agriculture Grand Est
Culture endémique de la région
Source : ORACLE – Chambre d’agriculture Grand Est
Betterave
On constate globalement sur la période1950 – 2019 une forte croissance des rendements (*3.5) de betterave sucrière. Une partie de ces progrès est liée à l’augmentation des températures au printemps. Cependant l’infléchissement récent (depuis 2011) des rendements observés tempère les perspectives de gain futur.
Rendement du pois protéagineux
On observe une baisse significative des rendements en pois sur la majorité des départements du Grand Est. Le pois est particulièrement sensible aux stress thermique et hydrique de fin de cycle qui tendent à augmenter avec le changement climatique. Les opportunités d’évitement de ces stress résident à la fois dans les pratiques (dates de semis) et le choix des variétés. Cet évitement doit être conçu sans augmenter les risques de gel tardif auquel le pois est sujet au printemps
Source : ORACLE – Chambre d’agriculture Grand Est